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 mis à part le fait que j'adoooore faire des sites sur Wix...         

 J’ai commencé à pratiquer le Hatha Yoga dans les années 2000, j’avais alors une vingtaine d’années. 

 

 Au fil des ans, la pratique est devenue une très bonne amie qui m’accompagne dans le monde tel qu’il est, et non tel que je voudrais qu’il soit. Disons que je m’y glisse avec plus de fluidité, moins de résistances, et sans compromettre pour autant mes choix de vie, je sais aussi que des bifurcations sont toujours possibles mais elles sont moins effrayantes.

 Après des années d’études en Histoire de l'art,

médiation culturelle (je suis Spécialiste en biens et services culturels) et Esthétique des arts plastiques (Master x 2),

puis une première vie active dans l’art contemporain,

alors que mes ami·es mais aussi des collègues et colocataires me demandaient parfois ce que j’étais en train de faire avec ces positions bizarres que prenait mon corps pendant des heures (la question de la lignée de Yoga était encore réservée aux initié·es ^^), et ce de façon très incongrue sur les toits de la médina de Tanger - où je vivais alors, j’ai commencé à partager avec eux ce qui m’avait été transmis et c'est ainsi que j'ai commencé à enseigner le Yoga, à la Cinémathèque de la ville sur une proposition de l’artiste Yto Barrada.

 

 J’y ai tellement pris goût que j’ai commencé à me « former »… un vocable sans doute réducteur dans le contexte d’une pratique qui n'a pas grand-chose à voir à l'origine avec ce fitness new age que notre société de consommation a (le plus souvent) fait du Yoga.

 Dans un premier temps, mon relatif jeune âge alors, ma constitution, mon énergie m’ont portée vers l’apprentissage des āsana (postures) sur un mode sériel et dynamique (dit Vinyasa) auprès de l’un des pionniers français en la matière, ou la manière plus exactement : Gérard Arnaud. Entre une presqu’île bretonne qui aura vu passer toute une génération de professeurs de Yoga, et la jungle luxuriante du sud-ouest indien, j’ai pu faire l’expérience de tapas, l’ardeur, de sthirā, la fermeté, les deux favorisant l'émergence d'une structure, une consistance, une confiance aussi. Merci Gérard !

 Par la suite, j’ai éprouvé le besoin de ralentir en tout pour prendre le temps d’explorer plus avant ce monde du Yoga dont j’entrevoyais la richesse et la pertinence dans un contexte où tout nous presse et attend toujours plus des êtres constamment épuisés que nous sommes devenus.

 Je suis donc revenue à Paris en 2014 afin de suivre les quatre ans du cursus d’étude approfondie que propose l’École Française de Yoga à Paris, rue Aubriot, sous les auspices d’Isabelle Morin-Larbey, entres autres. Quelle chance !

Isabelle, qui fut longtemps la Présidente de la Fédération Nationale des Enseignants de Yoga, pour laquelle elle continue d’œuvrer, a été formée par Yvonne Millerand (1923-2007), elle-même ayant suivi les enseignements de Tirumalai Krishnamacharya (1888-1989) en Inde et ceux de Lucien Ferrer (1901-1964) en France. Je vous parle ici de ma première « lignée » de coeur, dite " de Madras " (proche de ce que l'on appelle aussi l'approche viniyoga), la chaîne de transmission par laquelle j'ai pu articuler enfin la fermeté dans l’effort (abhyāsa) de la discipline, à cette part de sukha, douceur, sans laquelle le lâcher-prise (vairāgya) ne serait qu’une injonction paradoxale de plus dans la liste longue qui nous est comptée aujourd’hui.

 Ma deuxième lignée, de coeur là aussi ^^, à l’EFY, dans l’esprit de Dürckheim (passeur pour le moins singulier du Zen en Occident après la seconde guerre mondiale), Le Geste méditatif, m’a permis de comprendre en la vivant l’expérience fondamentale de la méditation.

 Les enseignements de Annemarie Hebeisen et

Sylvie Massart,

Pascale Brun également,

me furent précieux et continuent de nourrir de leur humour et de toute leur créativité mes cours, tandis que je poursuis le chemin de la méditation sur d’autres voies.

Après un passage par le Centre Dückheim,

chez Jacques Castermane dans la Drôme, j’ai découvert les stages de l’Ecole (feue Occidentale) de Méditation, RESO, dont je suis membre amie aujourd’hui. Le fondateur de l’école, Fabrice Midal, s’inscrit, entre autres, dans l’héritage de Chögyam Trungpa (1939-1987), libre penseur s’il en était, parmi les passeurs majeurs de la méditation en Occident, notamment aux États-Unis dans les années 1970. L’école diffuse un enseignement lumineux mais pas illuminé, au sens d’une méditation bien ancrée dans le réel, laïque, nourrie autant de tradition que de modernité, de philosophie, de poésie au sens large. C'est aussi au sein de cette école que j'ai choisi de me former à la transmission de la méditation (" les Bases de la méditation " ; " les méditations de Bienveillance "...), avant de poursuivre avec le cursus universitaire

de l'Université Toulouse III Paul Sabatier (UFR Santé)

dont je suis aujourd'hui diplômée,

dans le cadre du D. U. " méditation de pleine conscience et travail ". Le sujet de mon mémoire, sous la direction du Docteur Jean Sixou (EPS Barthélémy Durand, Étampes), portait sur la dimension méditative du yoga postural et son intégration dans des programmes thérapeutiques (MBSR et MBCT) basés sur la méditation dite de " pleine conscience " ou Mindfulness ; j'ai évidemment suivi les 8 semaines du Programme MBSR pour ce faire, auprès de la psychologue Martine Lambert (ADM).

 Méditation à laquelle amène aussi la pratique du Yoga nidrā,

ou " Yoga du sommeil " mais, peut-être, plus justement, le yoga du rêve éveillé (pour dire les choses encore trop rapidement ^^). Yoga nidrā nous mène à une meilleure compréhension de l'être que nous sommes et du sens que nous donnons à notre vie. Au moment où j'écris ce paragraphe, j'enseigne cet art de soi dans la lignée de enseignements reçus par Mathieu à

l'Ecole de Yoga Mathieu (EYM), dans le cadre de la formation éponyme. Cet enseignement est très libre et généreux, chacun·e devenant pas à pas, l'artiste de son émancipation.

  What else?

 Sachez qu’une yogini ne s’arrête jamais d’étudier ^__^

Je continue de me former quasiment tous les ans pour vous proposer des enseignements précis et de qualité : stages, séminaires (notamment ceux de la FNEY que je vous conseille mais pas uniquement), conférences… 

Au moment où j'actualise cette bio. (septembre 2024), je m'engage à suivre pendant un an le cursus passionnant du

Diplôme Universitaire que propose la Faculté des Sciences du Sport de Nancy (STAPS Université de Lorraine) :

" Yoga et santé ".

 Je me suis par ailleurs formée au " Yin yoga "

auprès de Cécile Roubaud et Valentina Duna,

approche mêlant comme son nom l'indique deux traditions, médecine traditionnelle et philosophie (Tao) chinoises d'une part, héritage indien des techniques du Hatha Yoga (dont les postures) d'autre part.

 Étudier les - nombreuses  - applications pratiques du Hatha Yoga me permet d’affuter la pratique à chaque élève, toujours unique, et de l’accompagner tout au long des saisons de la vie.

 Formée à l’Institut de Gasquet en

" Yoga prénatal " et " postnatal ", je me suis également spécialisée au R.Y.E (Recherche sur le Yoga dans l’Éducation) en direction des jeunes publics, adolescent en particulier.

 Enseignant au sein de l’Éducation Nationale pendant sept ans, j'ai animé notamment des ateliers de Yoga destinés aux étudiant·es en classes préparatoires des concours (Lycée Jean Zay Internat de la Réussite). Puis j'ai poursuivi avec joie l'expérience dans un tout autre contexte : un collège classé en Réseau d’Education Prioritaire. Et ce, dans le cadre du dispositif PREMIS, « Plan pour la réussite à l’école et une meilleure insertion scolaire ».

 J’enseigne régulièrement en entreprise, pour les entreprises directement, indirectement et ou leurs comités d’entreprise auxquels je propose des séances hebdomadaires de format court ou des ateliers thématiques dans le cadre de cycles du dimanche :

« le Yoga face au stress », « Qu’est-ce qu’être souple ? » etc.

 Et, bien sûr, vous pouvez me retrouver dans le cadre de mes cours collectifs en centres spécialisés, notamment chez YAY dans les 17 et 18e arr. parisiens, reconnus pour la qualité de leurs équipes de professeurs et pour leur état d’esprit en accord avec l’éthique du Yoga. Permettez-moi d’insister ici sur cette dimension : le Yoga, pour résumer, c’est la relation fluide. Lorsque vous recherchez un cours, bien sûr, parmi vos critères de choix, la relation entre vous et le ou la prof. déterminera, en grande partie, votre décision. Mais, vous êtes-vous renseigné·e sur la relation entre les élèves, entre la structure et les élèves, la structure et l’enseignant·e ? Ce sont de vraies questions pour pratiquer le plus sereinement possible, sans décalage entre vos aspirations et le lieu de pratique, avant de vous engager.

 Il m’est arrivé - et je suis loin d’être la seule, de travailler, notamment au début de mon enseignement, pour des sommes dérisoires. Il m’est arrivé de devoir répondre à une directrice de centre à n’importe quelle heure du jour et de la nuit selon son bon vouloir... Nous avons été plusieurs à quitter ces structures (ce qui induit une rupture de lien avec les élèves et c'est toujours une grande tristesse pour un·e enseignant·e). Cela arrive encore trop souvent autour de moi, aux plus jeunes évidemment, et, aux plus démuni·es, qui n’ont d’autre choix que d’accepter des conditions de travail de plus en plus précaires. Je vous laisse imaginer l'ambiance des cours dans ce contexte sur le long terme (s'il y a long terme, ce que je ne crois pas).

 Le Yoga n’est pas une pratique pour se donner bonne conscience à peu de frais sur son tapis pendant une heure et faire l’autruche sur tout le reste, Krishna ne dit pas autre chose à Arjuna dans la Bhagavad Gītā. Aussi les enseignant.es de Yoga au XXIe siècle ne vivent-ils pas (ou pas uniquement) de prāna. Ces questions sont légitimes.       

       

   La profession, par l’entremise du

Syndicat National des Professeurs de Yoga - une spécificité bien à nous car il n’y en a pas dans tous les pays - a défini un code d’éthique et de déontologie. Si vous avez des doutes, n'hésitez pas à le consulter.

Joana Anisten,

alias Anita J. 

photographie portrait Anita J. Anisten au Studiolo 2024
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