simple
Vinyasa, Prâna flow, Astânga, Viniyoga, Kundalinî (...) beaucoup de noms... ou beaucoup de bruit. Car, même une fois mis de côté tous les derniers produits estampillés " Yoga ", ce florilège de mots sanscrits (ou pas) a de quoi déconcerter, ou séduire - magie de l'exotisme - les plus curieux.
En creusant un peu, nous pouvons voir ces différentes approches comme autant de nuances d'un spectre chatoyant de techniques du soin de soi qu'ont su développer des lignées de Yogin au fil des siècles. Aujourd'hui, la plus connue d'entre elles en Occident, et dans tous les pays occidentalisés (jusqu'à l'Inde ^^),
c'est le Hatha-yoga.
Pour autant, le Yoga ne saurait se réduire à des trucs pour se sentir posé, calme, souple... " bien " en somme.
Cette pratique psycho-corporelle s'inscrit aussi et surtout dans un héritage philosophique, spirituel, et cet autre spectre est, là aussi, tout en nuances : les lignées se croisent et se décroisent, se reconnaissent ou pas, envisageant l'émancipation de l'être de différentes manières. Cette recherche, qui leur est commune, d'une liberté inconditionnelle, ne va pas sans s'alléger :
le chemin du Yoga vous affûte.
Chacun de mes cours et ateliers revient à un substrat commun à nombre de ces pratiques : goût de l'assise (âsana), conscience du souffle-énergie (prâna) qu'il s'agit de cultiver en soi très modestement par quelques gestes précis dans le Hatha-Yoga, mais tout autant des gestes qui ne sont presque pas, ou pas tout à fait des gestes dans le langage commun : respirer, s'asseoir, aimer... Et la simplicité affleure.
texte écrit pour le Weekend Almora, 2019